Le prix que Microsoft est prêt à payer pour Activision Blizzard est de près de 69 milliards de dollars. Cela en fait de loin la plus grosse acquisition de l'histoire de l'industrie du jeu vidéo. En conséquence, certains craignent que les conséquences de cet accord ne soient pas entièrement équitables pour la concurrence et les consommateurs.
Plusieurs autorités de marché enquêtent déjà sur cet accord. L'Autorité britannique de la concurrence et des marchés s'y joint également. La CMA a déclaré à CNBC qu'elle souhaitait savoir si l'accord entre Activision Blizzard et Microsoft "pourrait entraîner de pires résultats pour les consommateurs".
L'autorité, par exemple, compte des prix plus élevés, une qualité inférieure ou un choix réduit parmi ces résultats médiocres. Pour plus de clarté, l'AMC entendra les commentaires des parties intéressées jusqu'au 20 juillet. Un premier jugement sur l'accord sera rendu au plus tard le 1er septembre.
Les États-Unis critiquent également le rachat de Microsoft
Également aux États-Unis, une enquête est en cours sur l'accord entre Microsoft et Activision Blizzard. En outre, plusieurs sénateurs ont déclaré qu'ils trouvaient l'accord inacceptable. Bobby Kotick, le PDG controversé d'Activision Blizzard, s'en tirerait trop bien avec cet accord. Bien que Microsoft espère conclure bientôt l'accord, il reste encore quelques obstacles.
